Depuis une quinzaine d’années, les luttes antispécistes, portées par des collectifs ou associations très engagées telles que L214, ont largement surgi dans l’espace public, dénonçant et interrogeant l’utilisation à l’échelle industrielle des animaux, en tant que moyens de production alimentaire, scientifique, cosmétique etc. La viande ou les oeufs qu’une partie très importante de la population consomme, souvent au quotidien, dans leur présentation aseptisée par les lois du commerce ne montrent pas le calvaire parcouru par des êtres vivants sensibles, dont l’existence se résume à la production, dans des conditions de vie – et de mort – bien souvent atroces.
Mais l’activisme de ces militant·es, pour qui le véganisme est l’aboutissement de la réflexion tant sur la place de l’humain que sur celle des êtres sentients, aboutit finalement, grâce notamment à des vidéos choc d’intrusion dans les élevages ou abattoirs, à faire la lumière sur le massacre organisé de milliards d’animaux au profit de l’être humain, dans une opacité savemment entretenue. Comme l’a dit un jour Paul McCartney : “Si les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait végétarien“.
Rencontre avec Cyril Vaucelle, membre de L214 et président de l’association montpelliéraine Alliance éthique, qui fait le point pour la Mule sur l’antispécisme, ses raisons philosophiques et ses moyens d’action.
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