État d’urgence climatique : Extinction Rebellion pressurise Delafosse

Un an après avoir déclaré un faux état d’urgence climatique en singeant la communication de la Métropole (laquelle s’est empressée de reprendre l’idée, cette fois pour de vrai, quinze jours plus tard), le groupe montpelliérain d’Extinction Rebellion a réalisé ce jour une action symbolique sur le parvis de la mairie de Montpellier. L’idée était de maintenir la pression de l’activisme écologique sur le nouveau conseil municipal.

Mickaël Delafosse, élu maire sous l’étiquette socialiste (parti dont on peut aisément pointer du doigt le bilan en matière d’écologie), s’est allié au second tour avec la candidate EELV Coralie Mantion. Il a teinté son programme un peu plus finement que le maire sortant Philippe Saurel, qui sentant le vent tourner, s’est empressé de faire pousser des pistes cyclables partout ces derniers mois. Gratuité des transports en commun, plan d’urgence mobilité carbone, arrêt de la bétonisation, etc. Beaucoup de vert… sur le papier.

Face aux grandes déclarations électorales, Extinction Rebellion vient rappeler que les promesses n’engagent que ceux qui les croient, et qu’il faudra maintenir la pression sur ce nouveau conseil municipal afin de voir une politique réellement écologiste menée à Montpellier.

Crédits photos : Ricardo Parreira











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