Revue Replica #1

 

Pourquoi la revue Replica ?

Produire une revue papier nous permet de varier nos supports, de sortir de la dépendance au numérique et du bon vouloir des algorithmes des réseaux sociaux. C’est aussi l’occasion de nous rapprocher de notre lectorat, qui pour la première fois, pourra tenir entre ses mains le résultat physique de notre travail, très axé sur la dimension esthétique. Un produit physique nous permettra de lui donner enfin un support plus valorisant que nos écrans remplis de pixels.

C’est aussi l’occasion de prendre le temps, de quitter le registre de l’actualité et de la course au présent, de s’offrir le plaisir de lire une belle revue, à emporter avec soi, à faire tourner aux copaines, à la famille, à l’inconnu. Nous avons voulu faire de cette Replica plus qu’une réplique du site de la Mule, mais une véritable valeur ajoutée à notre travail. Une sorte de vitrine, où l’on mettra en lumière toutes ces luttes que nous accompagnons, un hommage à celles et ceux que nous avons eu plaisir à rencontrer, une façon d’inclure et donner sa juste place à chacun ou chacune, de promouvoir la diversité : notre témoignage d’une époque qui nous interroge beaucoup et à laquelle nous prenons part. Parce que les écrits restent, notamment quand ils sont couchés sur papier.

Alors que les coups du pouvoir contre les mouvements militants s’enchaînent, Replica sera donc une belle revue de riposte, un coup de sabot de 120 pages en couleurs, remplies de luttes imaginatives, de rencontres, de témoignages, de photos, de souvenirs. Une contre-attaque auto-organisée, imprimée dans le réel. Une revue pas seulement locale, mais aussi ouverte sur le monde, avec des reportages et des réflexions qui portent sur une étendue internationale. Et pour la rendre possible, nous avons besoin de vous et de votre soutien.

REPLICA connais toujours POLICE

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DANS CE NUMÉRO : (sommaire non exhaustif)

AMASSADA : Retour sur cette lutte menée au coeur de l’Aveyron contre l’éolien industriel, par le regard de celles et ceux qui l’ont menée : interroger quels ont été les échecs et les réussites, revenir sur les questions stratégiques, les écueils opposés par l’État, les relations humaines, les émotions traversées…

PORTRAIT : Rencontre avec Ariane Pupak, militante transféministe montpelliéraine, qui nous partage ses réflexions sur l’intersectionnalité, les luttes trans, féministes ou encore la condition des travailleur·ses du sexe.

GILETS JAUNES : Que sont devenu·es les Gilets jaunes blessé·es ou mutilé·es par l’intense répression qui s’est abattue sur le mouvement ? Comment se reconstruit-on après le traumatisme ? Quels moyens de continuer la lutte ?

CHILI : Regards d’un photographe chilien sur le mouvement de révolte qui agite ce pays ayant vécu la dictature de Pinochet et placé sous le joug d’un ultra-libéralisme violent.

TECHNOPOLICE : Comment la technologie et ses évolutions sont mises au service de la répression policière, du fichage et de la surveillance de masse, cette étude retrace les derniers dispositifs techniques utilisés par les forces de l’ordre, notamment via l’usage des smartphones.

FÉMINISME : “Reprendre la rue” ou comment les mouvements féministes se réapproprient l’espace public. Lieu de violence et d’oppression, la rue est un enjeu central de la lutte féministe. Et tous les moyens sont bons pour l’investir.

QUARTIERS : La Paillade vue et vécue par un Pailladin, témoignage d’un quartier victime de son image, et qui a profondément évolué au fil du séparatisme… de l’État.

SÉMIOLOGIE : Une étude de certains symboles adoptés par des policiers dans leur imagerie et leurs blasons, et contenant des références certaines à la violence ou aux idées d’extrême-droite.

SPORT ET BUSINESS : La construction d’un nouveau stade de foot à Montpellier met à jour l’évolution de ce sport vers toujours plus de business et de course au profit, s’inscrivant également dans les changements d’une ville qui se métropolise et délaisse ses quartiers populaires.

MIGRATIONS : Déshumaniser et cacher les vraies raisons des mouvements migratoires est devenu le mot d’ordre pour justifier le rejet de tous celles et ceux qui sont confinés dans les camps de réfugiés ou qui perdent la vie aux portes de l’Europe.

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Sommaire CHILI Regards d'un photographe 34 exilé sur la lutte pour les droits et la liberté du peuple chilien, et sa répression sanglante. ÉCOLOGIE Retour sur la lutte de l'Amassada, vent 06 debout contre l'éolien industriel et l'arnaque de la transition énergétique. PORTRAIT De nombreux combats et un seul objectif penser l'intersectionnalité 43 danslesluttes féministes.ArianePupakestunemilitantemontpelliéraine dont les expériences ont fortement imprégné son activisme. POLICE Tête-de-mort Punisher, casque 13 spartiate, templiers, tatouages, QUARTIERS voici les symboles violents qui colonisent les forces de l'ordre. Autrefois symbole de diversité, 55 la Paillade est aujourd'hui un ghetto, où la mixité a disparu. Alors que l'Etat s'attaque aux séparatismes, il est coupable d'une ségrégation qui favorise l'entre-soi, le sentiment de rejet et d'abandon de ces habitants. FÉMINISME Reprendre la rue ", ou SPORT 21 comment les mouvements féministes se réapproprient Alors que le stade de la Mosson est un des derniers équipements l'espace public. Lieu de PLUS violence et d'oppression, la 63 attractifs de la Paillade, celui-ci sera remplacé en 2024 par le stade Louis-Nicollin, à... Retour sur des années de tergiversations, de rue est un enjeu central de rebondissements politiques et d'argent gaspillé. la lutte féministe. Et tous les moyens sont bons pour l'investir. DE TROTTOIR GILETS JAUNES Deux ans et demi de lutte, MIGRATIONS Déshumaniser et cacher les vraies raisons des mouvements 101 et de répression. Que sont devenues les victimes de ce 30 migratoires est devenu le mot d'ordre pour justifier le rejet de déferlement de la violence tous celles et ceux qui sont confinés dans les camps de réfugiés d'Etat ? ou qui perdent la vie aux portes de l'Europe. 4 5