« Du fric pour les salaires, pas pour les actionnaires. » Le 27 janvier marquait une journée nationale de mobilisation intersyndicale dans toute la France. À Montpellier, près de 2000 personnes étaient rassemblées à 10h à la CPAM, à l’appel de divers syndicats, CGT, FO, Solidaires, FIDI, MNL et UNEF. Dans le cortège quelques étudiant∙es sont présent∙es aux côtés des salarié∙es des secteurs publics et privés. On retrouve ainsi celles et ceux qui se sont mobilisé∙es ces dernières semaines : les travailleur∙euses du secteur médico-social – qui appellent à la grève le 1er février prochain, mais aussi le personnel de l’Éducation nationale, en grève pour le 3ème jeudi consécutif.
Malgré le peu d’entrain des participant∙es, la sono résonne dans les rues de la ville. Au micro, les appels à la solidarité se multiplient. On peut pourtant relever qu’entre deux dénonciations légitimes du mépris de Macron envers les travailleur∙es, pas un mot pour les salarié∙es dont les salaires ont été suspendus dans le cadre de la vaccination obligatoire.
Si au niveau national, la journée est perçue par les syndicats comme un succès avec 170 mobilisations en France, à Montpellier, elle est plutôt décevante. Mais comme le rappelle un syndicaliste, « marcher ne fait pas tout, c’est au quotidien qu’il faut se battre ».
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